Le jour suivant on se rend à Mingun puis Sagaing, les deux autres anciennes capitales royales avec Ava. C’est toujours Léa qui conduit et moi qui fait le co-pilote.
On monte pieds nus (encore des marches, Léa est une vraie athlète qui me trace!) tout en haut d’une stupa (on ne sait toujours pas ce que c’est en fait) qui a été détruite pendant un tremblement de terre. On a une superbe vue et on repère au loin un temple à visiter.
On reprend le scooter à la recherche de ce fameux temple, entre temps, on s’arrêtera pour une noix de coco, on se fera inviter à un mariage pour déjeuner à 10h30 et on prendra plein de chemin de terre qui ne mèneront nul part ! Mais on est bien contentes d’avoir continuer à chercher parce que c’est très impressionnant, très beau et il n’y a quasiment personne !
On ira à Sagaing voir encore plus de jolies choses et écouter le bruit des tintements des petites cloches accrochées aux pagodes.
Enfin, le dernier spot à ne pas rater, le pont U Bein à Amarapura, qu’on a donc réservé pour le coucher du soleil. Il s’agit d’un très long pont en teck sur lequel on retrouvera tous nos amis les touristes mais aussi nos amis les moines ! L’un deux est dailleurs venus nous taper la discute et prendre un petit selfie !
On met plus de 40 min pour rentrer et les birmans conduisent comme des tarés. On arrive a Mandalay épuisées, par la route mais aussi par toutes ces montagnes qu’ils nous a fallu gravir (et ouais ça se mérite le Bouddha !) et on s’arrête devant un petit stand de « papaya salad ». Le pauvre mec, on lui fait la misère « non pas de fish sauce, non pas d’huile, pas de crevette séchée, pas de ci, pas de ca », il goûte le plat final et il nous regarde dans l’incompréhension totale, mais nous on est ravies !
J’ai les marques de mes lunettes à cause de toute la pollution qu’on s’est prise dans la face pendant le retour. Les gens de l’hotel se moquent encore de moi.